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Comprendre l’anticoagulation
Ce qu’il vous faut savoir sur les anticoagulants.
Les anticoagulants font partie intégrante du traitement de certaines maladies
La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque.
Chez une personne atteinte de fibrillation auriculaire, le cœur est en fibrillation, c’est-à-dire qu’il bat plus rapidement et plus irrégulièrement que la normale, ce qui cause des symptômes tels que les palpitations et l’essoufflement. Cela signifie également que la circulation du sang à l’intérieur même du cœur peut ralentir, ce qui pose un risque de formation d’un caillot sur la paroi interne du cœur, en particulier dans la cavité appelée atrium. Ceci peut mener à une crise cardiaque.
Les anticoagulants allongent le temps que le sang prend à coaguler, ce qui réduit le risque de formation d’un caillot.
La thrombose veineuse profonde (TVP) survient lorsqu’un caillot se forme dans une veine. Elle se localise souvent dans le mollet, plus rarement dans la cuisse et parfois dans des veines situées plus profondément dans le corps.
Les principaux symptômes de la TVP sont les suivants :
- Sensibilité dans les jambes
- Rougeur
- Enflure et sensation d’étirement de la peau
- Douleur
Dans certains cas toutefois, la TVP ne présente aucun symptôme.
Le risque de TVP peut augmenter dans les circonstances suivantes :
- Immobilité prolongée (p. ex. longue période où vous demeurez assis sans possibilité de vous dégourdir les jambes en marchant un peu)
- Trouble médical qui restreint vos mouvements ou vos activités habituelles
- Intervention chirurgicale, orthopédique ou autre, ou maladie nécessitant un traitement tel que la chimiothérapie
- Maladie génétique ou héréditaire
- Veine déjà endommagée par une TVP antérieure
- Prise de la pilule contraceptive ou traitement de substitution hormonale
- Grossesse
Certaines personnes ne réalisent qu’elles ont subi une TVP qu’après une embolie pulmonaire.
L’embolie pulmonaire se traduit par la présence d’un caillot sanguin dans un poumon, qui habituellement s’est formé au départ dans un plus petit vaisseau de la jambe. Le caillot issu d’une TVP se déplace de la jambe jusqu’au poumon et parcourt les vaisseaux pulmonaires jusqu’à ce qu’il reste coincé dans une veine plus petite. Le caillot empêche alors le sang d’atteindre cette partie du poumon, ce qui peut entraîner un AVC.
Voici les principaux symptômes de l’embolie pulmonaire :
- Douleur aiguë à la poitrine qui s’intensifie lors d’une respiration profonde
- Essoufflement
- Tension artérielle faible
- Transpiration
- Anxiété
Tous les symptômes énumérés ci-dessus peuvent aussi être associés à d’autres maladies. Toutefois, comme l’embolie pulmonaire peut s’avérer mortelle, demandez l’avis d’un médecin ou rendez-vous au service d’urgence le plus près si vous êtes inquiet.
Une personne qui a subi une embolie pulmonaire peut être hospitalisée plusieurs jours, soit jusqu’à ce qu’un traitement anticoagulant soit amorcé et stabilisé. Le traitement anticoagulant peut s’étendre sur une période de 6 mois et plus.
La chirurgie cardiaque moderne a transformé la vie d’un grand nombre de personnes qui sont nées avec des valvules cardiaques défectueuses ou qui, en vieillissant, ont développé une affection des valvules du cœur. Une valvule cardiaque est considérée comme défectueuse lorsqu’elle est trop étroite ou qu’elle ne se referme plus complètement.
Une valvule cardiaque peut être remplacée par une valvule biologique (p. ex. une valvule de porc traitée pour permettre sa transplantation à un être humain) ou par une valvule mécanique faite d’une matière synthétique. Les valvules mécaniques sont plus durables, mais elles comportent un risque plus élevé de formation de caillot. Pour réduire ce risque, le médecin prescrit un anticoagulant oral.
Il y a plusieurs types d’anticoagulants
Il existe plusieurs types d’anticoagulants qui permettent d’éclaircir le sang. Le terme médical désignant ces médicaments est anticoagulants oraux.
Lorsqu’un anticoagulant est ingéré, il ralentit le processus normal de coagulation, ce qui retarde la formation d’un caillot. Il existe quatre types principaux d’anticoagulants :
Antagonistes de la vitamine K,
aussi connus sous le nom de Coumadin (ou warfarine)
Héparine
Thrombolytiques
ACOD (anticoagulants oraux directs) ou NACO (nouveaux anticoagulants oraux),
aussi appelés inhibiteurs de la thrombine et du facteur Xa
Les antagonistes de la vitamine K et les ACOD sont utilisés pour les traitements anticoagulants à long terme. Les deux types d’anticoagulants sont offerts en comprimés à prendre par la bouche. Les antagonistes de la vitamine K sont plus couramment prescrits parce qu’ils sont en usage depuis plus de 60 ans et que les médecins connaissent bien leurs effets et leur profil d’innocuité.
Les antagonistes de la vitamine K présentent le grand avantage de permettre aux patients de pratiquer l’autosurveillance de leur état de coagulation (RIN). L’autosurveillance n’est pas possible avec les ACOD (anticoagulants oraux directs). Pour certains patients, l’autosurveillance régulière du RIN peut être très avantageuse.
Comment les anticoagulants agissent-ils dans le corps?
Il y a plusieurs types d’anticoagulants, mais les antagonistes de la vitamine K (AVK) sont largement utilisés. Leur nom découle de leur mode d’action, car ils agissent à l’encontre de la vitamine K, qui est extraite des aliments consommés et qui est produite par les bactéries vivant dans nos intestins. La vitamine K est très importante pour la coagulation du sang. La prise d’un antagoniste de la vitamine K allonge le temps de coagulation du sang, ce qui réduit le risque de thrombose.
Comment mesure-t-on les valeurs de la coagulation?
Pour vérifier l’efficacité d’un traitement anticoagulant à l’aide d’un antagoniste de la vitamine K, il faut prélever du sang d’une veine ou du bout d’un doigt. Le temps que prend le sang à coaguler est mesuré en laboratoire à l’aide d’un coagulomètre. Le temps de coagulation peut aussi être mesuré de façon très fiable directement par le patient, en utilisant un petit appareil de lecture portatif. Le patient peut ainsi vérifier son état de coagulation à la maison ou ailleurs, en tout temps. Le résultat affiché représente ce qu’on appelle la valeur RIN.
RIN signifie « rapport international normalisé ». Il s’agit de la méthode la plus utilisée pour mesurer le temps de coagulation du sang. Ainsi, chez un patient ayant un RIN de 2,0, il faut deux fois plus de temps au sang pour coaguler par comparaison à une personne qui ne prend pas d’anticoagulant (et qui a un RIN de 1,0).
La surveillance du RIN peut se faire en cabinet ou en pharmacie à intervalles réguliers, selon les recommandations de votre fournisseur de soins. Pour ce qui est de l’autosurveillance, il est recommandé de faire le test une fois par semaine. Des études ont montré que la surveillance du RIN par les patients eux-mêmes donne des résultats qui se situent beaucoup plus souvent dans l’intervalle thérapeutique établi que ceux des tests effectués dans le bureau du médecin.
Pourquoi est-il important de mesurer le temps de coagulation?
Lorsqu’un patient prend un antagoniste de la vitamine K, comme la warfarine, il faut surveiller régulièrement ses valeurs de coagulation pour veiller à ce que sa dose de médicament soit optimale. Si la dose est trop faible, un caillot pourrait se former. Si elle est trop élevée, il y a risque de saignement. Il est important de trouver le point d’équilibre entre ces deux risques. Pour ce faire, le fournisseur de soins détermine l’intervalle thérapeutique dans lequel les valeurs de coagulation doivent se situer.
Selon la maladie pour laquelle il vous prescrit un anticoagulant, votre fournisseur de soins déterminera un intervalle thérapeutique du RIN qui vous est propre. Cet intervalle indique vos valeurs cibles : votre RIN ne doit pas être plus élevé ni plus bas que ces valeurs, sinon vous serez exposé à un risque accru de saignement ou de formation de caillot.
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